
Dératisation et désinsectisation d'un logement à Chateau d Olonne : qui doit payer l'intervention ?
Dans les villes de notre pays, la lutte contre les parasites est devenue un enjeu sanitaire majeur, en parallèle de la lutte contre les conditions de vie précaires. La présence d'espèces nuisibles dans les logements collectifs des villes de France est désormais soumise à des règles par la législation issue de la loi ELAN, qui s'ajoute à le cadre de la loi du 6 juillet 1989. Cette réglementation a établi des responsabilités claires pour les propriétaires, les locataires, les syndics et les gestionnaires de biens en matière de dératisation et de désinsectisation. DKM Experts, expert en lutte contre les nuisibles à Chateau d Olonne, vous donne des explications sur les obligations de chaque partie lors d'une invasion de nuisibles dans un logement.
1. Responsabilité du Propriétaire
Selon l'alinéa 6 de la législation instaurée le 6 juillet 1989, le propriétaire est obligé de fournir un logement décent et exempt de toute infestation. Avant la mise en location, il doit garantir que le logement ne comporte pas de nuisibles. En cas d'infestation remontant à avant la signature du bail, le propriétaire est redevable des coûts liés à la lutte contre les rongeurs ou les insectes. La réponse rapide du propriétaire est essentielle, car en cas d'absence d'action, le locataire peut alerter les autorités compétentes et réclamer des indemnités en cas de préjudice.
2. Responsabilité du Locataire
Le locataire est tenu par une obligation d'entretien courant du logement. S'il est prouvé que la présence de nuisibles est due à un manque d'entretien de sa part, il peut être redevable des frais de dératisation ou de désinsectisation. Le propriétaire devra fournir la preuve de cette circonstance. En cas de refus clair du locataire d'adopter les mesures nécessaires, le propriétaire pourrait éventuellement demander la résiliation du bail en raison du non-respect des obligations. La propreté et l'entretien régulier de son logement sont essentiels pour échapper à de telles conditions.
Si le locataire a respecté les obligations de maintenance du bien en question mais se trouve confronté à une infestation de nuisibles, il est tenu d'en informer immédiatement son propriétaire. Ce dernier doit intervenir immédiatement en entreprenant les solutions adaptées pour mettre fin à l'infestation.
3. Responsabilité du Syndic
Selon l'article 18 de la réglementation datant du 10 juillet 1965, le syndic est chargé de gérer l'immeuble, de pourvoir à sa conservation, sa garde et sa maintenance. En cas d'infestation limitée à une partie privative, le syndic doit aviser les copropriétaires du risque de propagation et recommander une intervention professionnelle si besoin. En revanche, s'il s'agit d'une prolifération généralisée dans les espaces communs, le syndic est enjoint de recourir à une société experte pour éliminer les nuisibles. La prestation est à la charge de l'ensemble des copropriétaires, sans nécessité de vote en assemblée générale, car il s'agit de travaux indispensables pour la préservation de l'édifice.
4. Responsabilité du Gestionnaire de Biens/Agence
Le gestionnaire de biens a le devoir de superviser les interventions nécessaires pour réparer les dégâts pour le compte du propriétaire. Il doit informer le propriétaire du besoin d'une action en cas d'infestation et assurer la maintenance de l'appartement. En cas d'observation de nuisibles lors de l'état des lieux d'entrée, le gestionnaire doit immédiatement en informer le propriétaire et adopter les actions requises. En cours de bail, si le locataire signale la présence de nuisibles, le gestionnaire doit agir rapidement en obtenant des estimations tarifaires et en veillant au bon déroulement des procédures.
En résumé, la lutte contre les nuisibles demande une collaboration étroite entre le propriétaire, le locataire, le syndic et le gestionnaire. La réactivité, l'entretien régulier et la conformité aux exigences légales, avec l'assistance professionnelle d'une société telle que DKM Experts Chateau d Olonne, sont essentiels pour maintenir un environnement sain et décent dans les logements collectifs des grandes agglomérations.